Mons : la batte de baseball attaque les bleus et les baptisés – batte de baseball avis

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La présence importante des étudiants dans le centre de Mons n’aura échappé à personne. Si elle est liée à la reprise des cours, elle est aussi motivée par l’organisation des dessins au sein des différents cercles étudiants montois. En journée et en soirée, diverses activités sont organisées… Ce qui ne convient pas au goût de tout le monde. Certains élèves – bleus ou déjà baptisés – avaient vraiment été visés.

C’est en tout cas ce que suggèrent les membres baptisés du cercle de la Faculté polytechnique de l’Université de Mons et exhortent les étudiants à la plus grande prudence. « L’architecte avait eu des retours que les attaques contre les baptisés avaient malheureusement repris », peut-on lire dans un message qui circule en interne. « Un groupe de gars se promenait dans Mons avec une batte de baseball et battait les baptisés qu’ils rencontraient. « 

Quelques astuces sont donc partagées. « Retirez votre verre d’ancrage lorsque vous rentrez chez vous (stylo, tables, drapeau, toge). Les policiers qui récupèrent les bleus : demandez-leur d’enlever le t-shirt bleu / les pancartes et vous enlevez aussi le t-shirt de la police. Ne rentrez pas seul chez vous et faites attention à vous et à vos méchants.  » Autant de conseils qu’il faut malheureusement suivre pour éviter de subir une agression immédiate et indéfendable.

Contactée, la zone de police de Mons-Quévy regrette de ne pas avoir mis officiellement en garde contre de tels actes. « Il n’y a pas eu d’avertissement au niveau des services d’intervention et d’ordre public, mais on ne peut qu’inviter les victimes à se manifester et à porter plainte. Sans cela, malheureusement, nous ne pouvons pas faire grand-chose », précise le responsable de la communication de la zone. Les victimes ou témoins de l’agression peuvent également informer le lieu du lieu et des heures de l’agression.

« Elle est aussi importante que la plainte elle-même car elle nous permet d’intervenir et de mieux contrôler les patrouilles. «  En cette période de l’année, et surtout parce que les activités covid reprennent à Doudou, les patrouilles sont nombreuses. Mais après tout, il est impossible de poster un policier à chaque coin de rue.