Le jeune homme de 25 ans qui s’est présenté mercredi matin devant le tribunal correctionnel de Dinant semble s’être calmé. Mais quand il était encore scolarisé dans un établissement de Dinant en 2015 et 2016, c’était plutôt « un caïd qui avait ses habitudes dans le quartier à la gare, qui se battait avec ses camarades et semait la confusion »dit son avocat.
Ce patron a commis plusieurs actes de violence. Certains d’entre eux sont racistes. Il avait un nouvel étudiant, d’origine étrangère, en vue. La tête ne lui revint pas et une première querelle eut lieu dans la cour de l’école. Un enseignant est intervenu pour les séparer. Il a reçu une poussée. Involontairement, dit-il. « Il était derrière moi, je ne l’avais pas vu. »
Ce nouvel élève en a encore pris pour son grade au fil des semaines. En plus de le harceler, il l’a frappé dans une large zone et plus tard l’a frappé avec une batte de baseball près de la gare de Dinant, l’insultant comme un « sale arabe ». « Je n’ai aucun problème avec les étrangers. J’étais au commissariat le jour où il est venu avec plusieurs de ses amis. La situation a dégénéré et ils avaient des objets. Je me suis défendu du mieux que j’ai pu », a déclaré l’accusé. Cependant, le président a précisé que lorsqu’il a frappé la batte de baseball qu’il venait de récupérer de la voiture de sa mère, il n’était plus menacé.
Cet étudiant n’est pas le seul à avoir souffert de la colère de ce patron. « Oui, j’ai battu quelqu’un d’autre lors d’un entraînement à Dinant. On se disputait dans la cuisine. Il me cherchait encore à la gare de Dinant et a voulu me sauter dessus. Je me suis défendu. » Enfin, un voisin de son père a été menacé avec un couteau.
Les Forces armées ont invoqué des pénalités de travail étant donné que les choses ont changé depuis les événements. Ils ne mériteraient pas les 30 mois de prison prononcés par défaut, en novembre 2018. Jugement le 23 février.