Douze ans pour le bâton de baseball – batte de baseball pas cher

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La justice neuchâteloise a qualifié de tentative d’assassinat, une agression commise sur la mère d’un garçon de 4 ans à Fontaines.



L'attentat a été commis le 2 mars 2019 à Fontaines (NE), dans le Val-de-Ruz, où la victime avait trouvé la paix.


© lematin.ch/Vincent Donzé
L’attentat a été commis le 2 mars 2019 à Fontaines (NE), dans le Val-de-Ruz, où la victime avait trouvé la paix.

Pour avoir agressé son ex avec une batte de baseball un samedi soir d’hiver à Fontaines (NE), une travailleuse du sexe fribourgeoise a été condamnée à douze ans de prison. Comme le rapporte « Arcinfo », le tribunal correctionnel du tribunal cantonal de Neuchâtel a qualifié cette agression de tentative d’assassinat. En première instance, BU avait été condamné à six ans de prison pour tentative de meurtre, peine jugée insuffisante par le procureur de la République, auteur de l’appel.

L’écrivain fribourgeois avait tout prévu mais il a tout nié en général. Avant de pénétrer par effraction dans la maison de son ex-petite amie, il avait placé un tracker sous sa voiture. Le 2 mars 2019, vers 23h30, il a laissé cette femme inconsciente chez elle, la tête en bouillie.



L'auteur s'est introduit au domicile de son ancienne compagne, au rez-de-chaussée d'une villa de deux appartements.


© lematin.ch/Vincent Donzé
L’auteur s’est introduit au domicile de son ancienne compagne, au rez-de-chaussée d’une villa de deux appartements.

Un an et demi plus tôt, après sa séparation d’avec un homme de vingt ans son aîné, cette mère avait quitté le canton de Fribourg avec son fils de quatre ans. A Fontanes, elle n’a jamais attiré l’attention, si ce n’est par sa gentillesse. La cause déclenchante d’une vague de violences est un désaccord sur la garde de leur enfant, suite à une séparation compliquée, comme le rapporte « Arcinfo ».

Les cris du locataire avaient effrayé le propriétaire de la villa, qui habitait à l’étage. Lorsqu’un voisin alerté par SMS est intervenu, la victime était dans le sang. Trente-six heures après les faits, son pronostic vital reste « réservé ». Son coma a duré quatre jours. « Si seulement elle revenait vers nous », disaient ses voisins. « Je suis un rescapé », a déclaré la victime au tribunal correctionnel.



Le prévenu a été condamné à 12 ans et 10 jours de prison pour tentative de meurtre et cambriolage.


© lematin.ch/Vincent Donzé
Le prévenu a été condamné à 12 ans et 10 jours de prison pour tentative de meurtre et cambriolage.

Maux de tête, perte d’équilibre, fatigue et anxiété : à 43 ans, suivie d’un rétrécissement, la maman n’a pas trouvé sa vie avant. Son agresseur devra lui verser 60 000 francs en réparation du préjudice moral et payer les frais de justice. La victime devait toucher une pension AI, elle qui occupait un poste de responsabilité.