Plus de sexe s’il vous plaît, nous sommes français – batte de baseball avis

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Philippe Gould / Corbis

Oh la la! Selon la nouvelle « Etude sur la sexualité en France », tant le nombre de partenaires que la diversité de l’activité sexuelle ont augmenté de manière significative en France.

Quoi de plus français que le sexe ? Plus de sexe, en fin de compte – surtout si vous êtes une femme. Près de 40 ans après que la Révolution française de mai 1968 a donné naissance au slogan « plaisir sans entrave », une nouvelle étude montre que les Français des deux sexes ont des rapports sexuels plus variés et plus fréquents que jamais auparavant – et à la fois plus tôt et plus tard dans la vie. Néanmoins, la découverte la plus significative du rapport est peut-être que les Françaises ont été sérieusement rattrapées sexuellement par leurs homologues masculins depuis la dernière enquête nationale sur la sexualité en 1992.

Selon la nouvelle « Étude de la sexualité en France » de 600 pages commandée par l’Office national de recherche sur le sida, le nombre de partenaires et la diversité de l’activité sexuelle ont considérablement augmenté en France au cours de la dernière décennie. Ce n’est peut-être pas surprenant, étant donné à quel point il y a plus de sexe dans les divertissements, sur Internet et dans les discussions publiques. On s’attend cependant moins à la prudence avec laquelle les Françaises ont comblé l’écart avec les hommes en termes de nombre d’amants, d’âge d’initiation et de variété des actions engagées. Dans certaines mesures, les femmes ont contourné les hommes pour la première fois. Seules 3,5 % des femmes âgées de 18 à 35 ans se disent désormais abstinentes sexuellement, par exemple, contre 6,2 % pour les hommes du même âge. Les Françaises ont des rapports sexuels dès leur plus jeune âge et plus souvent qu’auparavant, tandis que 20% des hommes français âgés de 18 à 24 ans déclarent ne pas avoir d’intérêt pour les activités sexuelles ou amoureuses.

L’étude, qui a examiné plus de 12 000 hommes et femmes âgés de 18 à 69 ans, rapporte que l’âge moyen du premier rapport sexuel est de 17,2 ans pour les hommes français et de 17,6 ans pour les femmes – une diminution par rapport à près de 20 ans chez les femmes en 1996. ( Des chiffres comparables aux États-Unis montrent que l’âge moyen du premier rapport est de 17,3 ans pour les hommes et de 17,5 ans pour les femmes.) Le nombre de partenaires sexuels tout au long de la vie augmente également : les Françaises entre 30 et 49 ans déclarent en moyenne 5,1 amoureux dans leur vie (contre 4 en 1992 et 1,5 en 1970). Les hommes de la même tranche d’âge donnent des chiffres nettement plus élevés – 12,9 partenaires aujourd’hui – mais en légère évolution par rapport à ceux déclarés en 1992 (12,6) et 1970 (12,8). Dans le même temps, la proportion de personnes déclarant n’avoir eu qu’un seul partenaire sexuel dans leur vie est passée de 43 % en 1992 chez les femmes à 34 % aujourd’hui, contre 16 % chez les hommes (contre 18 % et 21 % en 1970 et 1992 respectivement). Pas moins de 90% des femmes de plus de 50 ans déclarent rester sexuellement actives, un pas important par rapport aux 50% en 1970.

La raison du signalement des inhibitions ? L’étude suggère que les changements sont en grande partie dus à un accès accru au contenu sexuel et à la plus grande facilité avec laquelle des partenaires partageant les mêmes idées peuvent se trouver. Le rapport montre qu’un étonnant deux enfants sur trois en France ont vu un film porno à l’âge de 11 ans ; Dans le même temps, 10 % des femmes et 13 % des hommes ont déclaré qu’ils utiliseraient des sites Web pour créer des liens vers des partenaires potentiels. Aux plus jeunes âges, la proportion de femmes qui utilisent Internet pour organiser des rendez-vous dépasse la proportion d’hommes.

Mais toute la fraîcheur accrue ne signifie pas nécessairement que les Français sont plus heureux et mieux adaptés au sac. Près de 36% des Françaises déclarent avoir souffert de dysfonctions sexuelles « souvent ou parfois » au cours de la dernière année de leur vie, alors qu’un peu plus de 21% des Français expliquent la même chose. Cela peut expliquer pourquoi environ 500 000 patients en France consultent des conseillers sexuels. Mais l’étude montre que certains mythes sexuels français persistants sont en fait infondés, en particulier l’affirmation traditionnelle des hommes français selon laquelle leur appétit sexuel naturellement plus grand leur donne des raisons de s’amuser davantage. Il s’avère que les Françaises pourraient faire valoir le même argument.