Clim mobile : conseil – promotion – code reduction – Loos-en-Gohelle — Wikipédia

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    Climatiseur mobile de 2,6 kW/9.000 Btu de catégorie énergétique A pour 34 m²/85 m³ max. Avec thermostat pour un fonctionnement aussi économique que possible, fonction de ventilation et de déshumidification en plus de sa fonction froid et télécommande pour un confort d'utilisation max.
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Loos-en-Gohelle (prononcer [lɔs ɑ̃ goɛl]) est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Ses habitants sont appelés les Loossois.

La commune fait partie de la communauté d’agglomération de Lens-Liévin qui regroupe 36 communes et compte 241 268 habitants en 2019.

La Compagnie des mines de Béthune y a ouvert sa fosse no 5 – 5 bis, puis la Compagnie des mines de Lens ses fosses no 11 – 19 (préservée), 12, 14 bis, 15 – 15 bis et 16. Il s’agissait donc d’une des principales communes minières du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.

Description[modifier | modifier le code]

Loos-en-Gohelle est une commune semi-urbaine de l(‘ancien bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, à la fois à proximité directe des grandes villes de Lens et Liévin au sud et entourée de grandes plaines cultivées. Ancienne cité minière, on y trouve les deux plus hauts terrils houillers d’Europe (184 et 182 m).

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de neuf communes :

Loos-en-Gohelle est une commune essentiellement résidentielle, composée principalement de petites maisons individuelles anciennes (habitat minier).

Typologie[modifier | modifier le code]

Loos-en-Gohelle est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l’Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Elle appartient à l’unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes[4] et 503 966 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L’agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon[5],[6].

Par ailleurs la commune fait partie de l’aire d’attraction de Lens – Liévin dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.

Carte de l’occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L’occupation des sols de la commune, telle qu’elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l’importance des territoires agricoles (65,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (60,7 %), zones urbanisées (19,5 %), mines, décharges et chantiers (10,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,9 %), prairies (2,5 %), zones agricoles hétérogènes (2 %)[9].

L’IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d’état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd’hui)[10].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 2 984, alors qu’il était de 2 784 en 2013 et de 2 667 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 94,3 % étaient des résidences principales, 0,2 % des résidences secondaires et 5,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 87,7 % d’entre eux des maisons individuelles et pour 10 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Loos-en-Gohelle en 2018 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,2 %) inférieure à celle du département (6,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d’occupation de ces logements, 58,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (60,5 % en 2013), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Loos-en-Gohelle en 2018.
TypologieLoos-en-Gohelle[I 1]Pas-de-Calais[I 4]France entière[I 5]
Résidences principales (en %)94,38682,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)0,26,49,7
Logements vacants (en %)5,67,68,2

Attestations anciennes[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Lohæ en 1091 (abb. d’Anchin), Lohes en 1211 (cart. de Saint-Barthélemy, n° 20), Laude en 1248 (cart. d’Aubigny), Loæ au XIIIe siècle (obit. Atrebat., f° 93 r°), Lohees au XIIIe siècle (obit. Atrebat., f° 52 r°), Loes en 1239 (chap. d’Arr., c. H-L), Los vers 1250 (Boutaric, t. I, p. cccxiv a), Loeces vers 1304 (chron. Artés., p. 63), Lohez en 1340 (titres et comptes d’Art., t. III, f° 52, n° 1), Lohues en 1344 (chap. de Lens), Lochez en 1515 (Arch. nat., J. 1005, n° 2), Lois en XVIe siècle (obit. Atrebat.), Loches en 1518 (Arch. nat., J. 795, n° 47, f° 12 r°), Lhoes en 1655 (arch. du nord de la France, 3e sér., t. VI, p. 227), Lhot au XVIIIe siècle (Arch. nat., P. 2047)[11].

Étymologie[modifier | modifier le code]

La seule forme présentant un [d] à l’intervocalique est postérieure aux attestations initiales de 1091 et de 1211 (voir supra[11]).

Il s’agit d’une formation toponymique médiévale caractérisée par la fixation d’un appellatif germanique, à savoir lôh « bois »[12], qui est en réalité du vieux haut allemand et il signifie plus largement « forêt », tandis que le vieil anglais lēah a le sens de « terrain boisé, essart, pré ». Ernest Nègre y voit directement le flamand loo « bois » doté d’un -s final, marque du pluriel roman[13]. Dans le cas présent, ce ne peut être que le vieux saxon, le vieux bas francique ou l’ancien néerlandais *lōh, *lō (non attestés), déduits du néerlandais lo, loo qui a le sens de « clairière, essart, pré dans une clairière », mais aussi spécifiquement « forêt clairsemée sur un sol sableux ». Le mot est en fin de compte assez polysémique. On le reconnaît également dans les lieux homonymes Loos (Nord, Lohes 1104) et Loon-Plage (Nord, Loen début XIVe siècle, avec flexion en -n), ainsi que dans le composé Looberghe (Nord)[12],[13].

Une autre hypothèse est avancée sur la base de deux formes Lothas en 1051 et Lothes en 1076 – 1089[14], formes rejetées par les auteurs précédents ou simplement ignorées, à savoir la fixation d’un autre appellatif germanique lauÞo- (lire *lautho-) également doté d’un pluriel roman et signifiant « pré marécageux », les deux Loos étant situés dans des dépressions de terrains[14].

En 1937, après de multiples confusions avec Loos-lez-Lille (aujourd’hui Loos), on adjoint au nom de la commune le nom de la région : la Gohelle[15], vaste région boisée recouvrant quasiment le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais et un petit pays traditionnel faisant partie de l’Artois, la ville de Lens est considérée comme son point central[16]. Hypothétiquement, le nom pourrait venir du vieil allemand « göll », qui signifie « stérile »[17], du mot, bas-latin, Gauharia signifiant « région couverte de taillis ».

Les plus anciens documents qui précisent l’existence de Loos datent du XIe siècle, à l’époque de la construction de l’abbaye d’Anchin. Mais la fondation de l’église, dédiée à saint Vaast, permet de penser que le village existait bien antérieurement (saint Vaast a vécu au VIe siècle)[réf. nécessaire].

Les guerres[modifier | modifier le code]

Les siècles n’ont pas épargné la commune qui est détruite cinq fois, presque une fois par siècle : en 1213, en 1303, en 1513, en 1648, et en 1915.

De nombreux monuments et cimetières témoignent des deux dernières destructions : bataille de Lens (Condé) se déroulant essentiellement sur Loos et la Première Guerre mondiale.

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Ligne de tranchées et no-man’s land, entre Loos et Hulluch, photographié d’avion le , trois ans après le début de la Première Guerre mondiale. Les tranchées allemandes sont à droite et en bas de la photo. Les tranchées anglaises sont en haut à gauche. La verticale qui traverse la photo est ce qui reste d’une route.

Alors que les habitants avaient déserté la commune, les soldats doivent y subir de violentes attaques, y compris au gaz.

Seuls trois cent vingt habitants (sur trois mille) sont restés dans la ville lors de l’occupation allemande. Située en Zone rouge, la commune a subi les violents combats de la Première Guerre mondiale, et fut détruite à 100 %. Les séquelles persistent avec la découverte périodique de munitions non explosées, de billes de plomb (d’obus shrapnels).

Le , une habitante, Émilienne Moreau-Évrard, 17 ans, guide les Écossais au combat puis organise une ambulance qu’elle contribue à défendre les armes à la main[18].

Le 4 octobre 1915, Loos-en-Gohelle est repris par les Anglais. Les Allemands font alors sauter les cuvelages des mines et dynamitent les chaudières à Lens alors qu’à Liévin depuis ils jettent les berlines dans les puits et détruisent les échelles et les guides des cages. Au moment de l’attaque contre la colline de Lorette en 1916, un plan rationnel de dynamitage des cuvelages fait que la nappe remonte et noie tous les puits du bassin. Sentant la défaite approcher, les Allemands achèvent ce sabotage par la destruction de ce qui reste des carreaux de mines en 1918 à Lens, Liévin, Carvin, Courrières. À l’issue de la guerre, il ne reste sur la commune aucune construction entière et les arbres eux-mêmes n’avaient pas survécu au pilonnage des artilleries.

Il faut attendre 1929 pour que la reconstruction soit à peu près achevée.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

C’est dans la commune proche de Montigny-en-Gohelle, dans le Pas-de-Calais, à la fosse 7 de la Compagnie des mines de Dourges, que la grève des mineurs du Nord-Pas-de-Calais de mai-juin 1941 a démarré, avec Emilienne Mopty et Michel Brulé (1912-1942), privant les Allemands de 93.000 tonnes de charbon pendant près de 2 semaines[19]. C’est l’un des premiers actes de résistance collective à l’occupation nazie en France et le plus important en nombre, qui se solda par 414 arrestations en 3 vagues, la déportation de 270 personnes[20], 130 mineurs étant par ailleurs fusillés à la Citadelle d’Arras. Après-guerre, la commune assiste à près à trois événements nationaux, la « bataille du charbon » (1945-1947), suivie des grève des mineurs de 1947 et celles de 1948.

Du village agricole à la commune minière[modifier | modifier le code]

Loos-en-Gohelle est jusqu’à la moitié du XIXe siècle (essor charbonnier), un gros village dont les habitants vivent essentiellement de l’agriculture : en 1569, 350 habitants ; en 1759, 600 habitants ; en 1824, 700 habitants ; en 1851, 800 habitants.

Vers 1850, la commune devient prospère. Les paysans fertilisent les terres incultes, les « Rietz », grâce aux techniques apportées par Guislain Decrombecque. La découverte du charbon entraîne une augmentation très rapide de la population ; les cités minières sont construites autour des puits, sans aucun lien entre elles et sans liaison avec le centre dont l’appellation « village » demeure encore de nos jours.

En 1880, 2 400 habitants ; en 1911, 3 860 habitants ; en 1934, 6 045 habitants ; en 1954, 7 847 habitants ; en 1962, 7 944 habitants.

Mais la récession de l’activité charbonnière dans les années 1960 inverse ce mouvement démographique et entraîne une inquiétante crise de l’emploi : en 1968, 7 733 habitants ; en 1975, 6 958 habitants ; en 1984, 6 702 habitants.

La tendance est maintenant à la stabilisation, puisque lors du recensement de 1992, la population était estimée à 6 592 habitants, alors même que les occupants de nouveaux lotissements n’étaient pas encore installés. Elle était de 7 080 habitants au recensement de 1999. Cette stabilité s’explique notamment par les efforts consentis en matière de construction de logements sociaux et de lotissements, pour compenser les destructions massives des « maisons des mines ».

Loos-en-Gohelle est désormais une ville dont l’activité économique est à dominante tertiaire, par l’existence d’une zone d’activités légères, et une centaine de commerces, artisans et professions libérales. Mais son vaste territoire lui garde une forte connotation rurale (une trentaine d’exploitants agricoles sur la commune) ; c’est d’ailleurs à Loos-en-Gohelle qu’est installé le service régional de protection des végétaux et depuis quelques années la fédération régionale de défense contre les organismes nuisibles (FREDON).

Enfin, son paysage reste marqué par d’énormes terrils, ceux du « 11/19 », notamment visibles de la rocade minière, des autoroutes, du TGV.

[modifier | modifier le code]

Le charbon est découvert en 1855 dans le sous-sol loossois. À partir de cette date, l’activité minière a façonné le village initialement rural. Six puits de mine ont été creusés dans la commune et sept terrils de résidus en sont restés. Les deux grands terrils de Loos-en-Gohelle, symboles du patrimoine local et minier, sont les plus hauts d’Europe. Depuis le , le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est inscrit au patrimoine mondial de l’humanité[21].

La fosse 5 – 5 bis[modifier | modifier le code]

Loos-en-Gohelle a été l’une des premières villes prospectées de la région.

Le , les premiers sondages commencent au chemin des Ragonieux et, le 23 septembre, atteignent le charbon à 140 mètres. Pourtant il faut attendre plus de vingt ans pour qu’apparaisse le premier puits. En effet, c’est le que le puits n°5 est mis en fonçage.

On y adjoint le 5 bis en 1901.

L’exploitation appartient à la concession de Grenay, fondée en 1850 et rattachée à la compagnie des mines de Béthune. Dès 1875, on arrive à en extraire 16 000 tonnes de charbon gras à l’est du groupe, à la limite avec le groupe de Lens. La fosse 5 est l’une des premières à être équipée d’air comprimé et de couloirs oscillants[C’est-à-dire ?]. C’est la seule fosse du groupe à posséder un gisement en plateures[C’est-à-dire ?]. Les deux puits 5 et 5 bis assurent l’extraction.

De nombreuses nouvelles machines d’abattage du charbon ou de creusement y sont mises à l’essai. La fosse obtient le prix régional de productivité le 2e semestre 1952. Entre le 15 et le 21 août 1955, le rotor de la machine d’extraction du 5 bis (1 300 CV) est remplacé. La fosse obtient le « Prix national de productivité » le 1er semestre 1955.

Taille Ernest, quartier Laurent : en 1963, est mis un service un rabot ancre Westfalia dans la taille 16-14 de la veine Caroline. Production : 850 tonnes par jour en 1967.

Le chef de siège est M. Sauvage[Quand ?]. L’accrochage est situé à – 400 jusqu’en  : à partir de cette date, la mise en route de l’étage – 533 est effectuée. La production remonte par le 5 bis.

La fosse est arrêtée le 10 octobre 1968, après avoir produit 24 711 000 tonnes. C’est la plus forte extraction du groupe de Béthune. Le puits n˚5, profond de 483 m, et le 5 bis, de 735 m, sont remblayés en 1969.

Enfin, le de la même année, le chevalement du 5 bis est détruit. Le chevalement du 5 est abattu début 1970. La vieille carcasse n’aura pu fêter son centenaire.

La fosse 11 (Saint-Pierre ou Pierre Destombes)[modifier | modifier le code]

Après les « mines de Béthune », celles de Lens s’installent aussi à Loos. Cette société fondée le 12 février 1852 sous la présidence de Jules Casteleyn commence les travaux de la fosse 11 le .

Le débute ’une activité qui ira grandissante jusqu’à notre époque. Depuis 1960, en effet, le 11 est rattaché au siège 19 avec, il est vrai, une petite capacité d’extraction : 150 tonnes de produits bruts à l’heure.

La fosse P. Destombes a connu les honneurs présidentiels puisqu’en , le président Félix Faure y descendit : avant 1914, une plaque commémorative rappelait l’événement au premier étage.

À l’issue de la Première Guerre mondiale, toutes les installations, ravagées par les Allemands sont reconstruites. 24 sondages et plus de 40 tonnes de ciment sont utilisés pour la réparation des cuvelages.

Chiffres en 1950
  • Diamètre du puits : 4,8 m ;
  • 1er accrochage : 189 m ;
  • 2e accrochage : 219 m ;
  • 3e accrochage : 299 m ;
  • 4e accrochage : 640 m.
La fosse 12 (Saint-Édouard ou Édouard Bollaert)[modifier | modifier le code]

Édouard Bollaert, qui a donné son nom à la fosse 12 est le premier agent général des mines de Lens qu’il dirige pendant 42 ans.

Commencés en 1891, les travaux de construction se terminent en 1893. La fosse 12 est mise en service le 1er janvier 1894. Quatre ans plus tard, le ministre des travaux publics la visite, montrant ainsi l’importance de la région dans l’économie nationale.

Comme les autres fosses de la ville, elle connaît les malheurs de la Première Guerre mondiale. Chevalement détruit, puits inondé. Après sa reconstruction, elle reprend une activité importante pour devenir, en 1963, un siège de concentration : 1 570 tonnes par jour. En 1966, elle est reliée à l’étage 475 mètres du siège 19 pour l’évacuation. Victime du progrès, elle cesse définitivement son activité en 1970.

La fosse 14 bis (Saint-Ernest ou Ernest Cuvelette)[modifier | modifier le code]

La fosse 14 bis ou Ernest Cuvelette porte le nom du directeur général des Mines de Lens qui organise leur reconstitution de 1919 à 1935.
Les travaux de construction sur le territoire de Loos-en-Gohelle débutent en 1905. À peine terminé à la veille de la Première Guerre mondiale, ce puits d’aérage voit son chevalement détruit en 1915. À la signature de l’armistice, toutes les installations sont anéanties.

La reconstruction du 14 bis débite dès 1920. À cette époque, les habitants de Loos-en-Gohelle peuvent voir, route de La Bassée, le chevalement de fonçage qui répare les dégâts. D’un diamètre de 4,80 mètres, le puits descend à 218 mètres.

En 1956, la fosse cesse son activité et, six années plus tard, le remblayage est terminé.

Sous l’impulsion d’un industriel Loossois, monsieur Darcq, l’ensemble reprend vie dès 1966 : le bâtiment principal devient un atelier de réparation et d’entretien pour véhicules lourds. L’ensemble des bâtiments et le chevalet amputé de son toit sont encore visibles en 1999, sauvegardés par leur propriétaire amoureux de ce site.

Les fosses 15 – 15 bis (Maurice Tilloy)[modifier | modifier le code]

La fosse 15 porte le nom de Maurice Tilloy, industriel lillois, qui participe activement à la recherche du charbon en compagnie de Monsieur Casteleyn.

Le premier puits commence à être creusé le à 197 m. Le puits 15 bis, pour l’aérage, a vu démarrer son creusement le , date à laquelle l’exploitation du siège commence. À l’époque, c’est la plus moderne de toutes celles des compagnies minières du Nord et du Pas-de-Calais. C’est un ensemble remarquable, équipé de deux chevalets jumeaux d’une hauteur de 75 m.

Située à proximité de la cote 70 de Loos-en-Gohelle, la fosse subit de terribles dégâts pendant la guerre 1914-1918. Dès le , les travaux d’exploitation et d’entretien sont arrêtés. Aussitôt en place, les Allemands, commandés par Backaus qui dirige la construction du 15 en 1905, obligent les hommes valides du village (une vingtaine) à saboter et détériorer le matériel : les câbles et les échelles sont détruits, les berlines précipitées au fond et les organes essentiels des machines emportés par les Allemands.

En , les troupes britanniques reprennent la fosse. L’occupant s’attache alors à détruire systématiquement tous les puits de la région.

Dès sa reconstruction, le 15 connaît une grande activité jusqu’en 1959, date de sa fermeture ; cependant, l’extraction cesse le et est rattaché au puits no 12, puis au puits no 19.

Le a lieu un accident, dû au détachement d’un bloc de pierres de milliers de tonnes, tuant neuf des prisonniers de guerre allemands qui travaillent au fond. À l’époque l’ingénieur était Augustin Viseux (1909-1999), figure légendaire du bassin minier.

La fosse 16 (Albert Motte)[modifier | modifier le code]

Le 16 porte le nom d’Albert Motte, l’un des présidents du conseil d’administration des Mines de Lens.

Les travaux de construction de la fosse, commencés en 1909, se terminent trois ans plus tard. Mis en service en , le puits est aussi détruit pendant la Première Guerre mondiale. Dès 1922, sous l’impulsion de monsieur Ernest Cuvelette, une installation provisoire permett d’extraire 500 tonnes de charbon.

Victime de la récession, la fosse 16 arrête son activité en 1958.

Le siège 19[modifier | modifier le code]

Il est composé de deux puits : le 19 et le 11.

La fosse 11 est foncée en 1890. Son chevalement métallique, construit en 1925 par l’entreprise Fives-Lille en poutrelles à treillis (hauteur: 45 mètres) s’oppose à la tour de béton armé du 19, haute de 66 mètres.

C’est en 1955 qu’est décidée sa construction sur le territoire de Loos, le siège étant mis en service en 1960.

En 1968, deux étages permettent l’extraction, l’un à 475 mètres, l’autre à 585 mètres. Ultérieurement, un troisième se situera à 710 mètres.

La tour d’extraction, en béton armé de 10 000 tonnes, permet de remonter des charges pouvant aller jusqu’à 13 500 kg à une vitesse de 18 mètres par seconde[22].

Le puits, qui a un diamètre de 6,65 mètres, a une capacité d’extraction de 8 000 tonnes de produits bruts par jour.

Ce siège, le plus extractif du groupe Lens-Liévin grâce à son automatisation très poussée et à son lavoir moderne, a fermé ses portes en 1986.

Transition énergétique[modifier | modifier le code]

L’activité minière a cessé. Le bassin minier (dont les terrils de Loos-en-Gohelle et la chaîne des terrils) est maintenant inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis le [23]. Sous l’impulsion du maire Marcel Caron, la ville décide de conserver ses terrils en mémoire de cette activité minière qui a marqué son histoire[24]. Elle est également remarquée pour la politique environnementale des municipalités dirigées par le fils de Marcel Caron, Jean-François Caron[24], avec par exemple un « plan solaire Loos-en-Gohelle », baptisé par les Loossois « Mine de soleil »[24].

À ce titre, elle a reçu la visite d’un président de la République française, François Hollande qui a accueilli sur un des terrils en 2015, à l’occasion de la COP21, une délégation de la conférence mondiale sur le climat. Son successeur, Emmanuel Macron, en 2018, comme d’autres personnalités politiques, sont montées également sur ces terrils[24].

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve depuis 1962 dans l’arrondissement de Lens du département du Pas-de-Calais.

Elle faisait partie de 1801 à 1904 du canton de Lens, année où il est scindé et Loos intégré au canton de Liévin. En 1962, la commune rejoint le canton de Lens-Nord-Ouest[25]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n’est plus qu’une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Wingles

Pour l’élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription du Pas-de-Calais.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Loos-en-Gohelle est membre de la communauté d’agglomération de Lens-Liévin, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Cette intercommunalité succède au district de l’agglomération de Lens-Liévin, né en 1968.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Lors des élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, la liste EELV-PS-PCF menée par le maire sortant Jean-François Caron est la seule candidate et obtient donc la totalité des 2 437 suffrages exprimés Ses 29 candidats sont élus conseillers municipaux, et 3 d’entre-eux conseillers communautaire.
Lors de ce scrutin, 44,33 % des électeurs se sont abstenus et 18,93 % d’entre eux ont voté blanc ou nul[26]

Lors des élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, la liste EÉLV menée par le maire sortant Jean-François Caron est la seule candidate et obtient donc la totalité des 1 247 suffrages exprimés. Ses 29 candidats sont élus conseillers municipaux, et 2 d’entre-eux conseillers communautaire.
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 73 % des électeurs se sont abstenus et 2,76 % d’entre eux ont voté blanc ou nul[27].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d’habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[28].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Depuis 1947, cinq maires se sont succédé :

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d’Agenda 21 en 2004[24],[35],[36].

Une société a été créée par des habitants de la commune pour équiper les toitures de bâtiments publics, dont l’église, de panneaux solaires : 115 habitants sont actionnaires de cette société, et huit bâtiments ont été équipés[24].

Un travail a été fait aussi sur le tri des déchets ou l’aménagement de routes communales en utilisant des déchets de béton recyclés[24].

La commune compte également, autres exemples, des maisons à haute performance énergétique, les logements sociaux éco-construits, de la récupération d’eau (des dizaines de milliers de litres d’eau récupérés annuellement pour alimenter des sanitaire), un entretien attentif des espaces verts, ou encore une ceinture verte de 15 kilomètres, en limite des zones urbanisées, et un « corridor biologique » pour que la faune puisse enjamber l’autoroute A21[24], passant au sud de la commune, vers Lens.

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune est située dans l’académie de Lille.

Établissements scolaires[modifier | modifier le code]

Elle administre trois écoles maternelles (regroupant 242 élèves en 2013-2014) et trois écoles élémentaires (regroupant 438 élèves en 2013-2014)[37].

Le département gère un collège : le collège René-Cassin[38].

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

La commune dépend du tribunal de proximité de Lens, du conseil de prud’hommes de Lens, du tribunal judiciaire de Béthune, de la cour d’appel de Douai, du tribunal de commerce d’Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d’appel de Douai et du tribunal pour enfants de Béthune[39].

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Loossois[40].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l’Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d’information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d’une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[42].

En 2020, la commune comptait 6 904 habitants[Note 3], en augmentation de 5,68 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
642638709753817818841852870
185618611866187218761881188618911896
8738849261 0182 4052 7452 9333 2063 490
190119061911192119261931193619461954
3 6943 8604 7493 2315 9126 0455 6856 4297 847
196219681975198219901999200620082013
7 9447 7336 9586 7066 5616 9826 8306 8016 581
20182020
6 8556 904
Histogramme de l’évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d’un âge inférieur à 30 ans s’élève à 37,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l’inverse, le taux de personnes d’âge supérieur à 60 ans est de 23,9 % la même année, alors qu’il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 3 275 hommes pour 3 580 femmes, soit un taux de 52,22 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s’établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[44]
HommesClasse d’âgeFemmes

0,2 

90 ou +

1,1 

5,8 

75-89 ans

8,8 

15,3 

60-74 ans

16,3 

21,3 

45-59 ans

20,4 

17,7 

30-44 ans

18,0 

19,0 

15-29 ans

16,1 

20,7 

0-14 ans

19,3 

Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[45]
HommesClasse d’âgeFemmes

0,5 

90 ou +

1,5 

5,4 

75-89 ans

8,9 

15,9 

60-74 ans

17,3 

20,2 

45-59 ans

19,4 

19,1 

30-44 ans

18,2 

18,6 

15-29 ans

16,3 

20,3 

0-14 ans

18,3 

Médias[modifier | modifier le code]

La mairie de Loos-en-Gohelle a créé une chaîne nommée « LoosTv » :
http://www.loos-en-gohelle.fr/ ;
https://www.youtube.com/user/LoosTVparticipative.

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

La commune accueille plusieurs pôles économiques ayant le développement durable comme thème central dont le CERDD (Centre Ressource du Développement Durable [46]), le CD2E et un pôle de compétitivité dit « TEAM² » (Technologies de l’Environnement Appliquées aux Matières et aux Matériaux) est labellisé par le CIADT du , Basés sur le site du 11-19 il est spécialisé dans le domaine des technologies du recyclage et de valorisation des déchets, et dans le domaine de la recyclabilité des matières et matériaux [47].

Située sur la commune, une entreprise, créée en 1993, qui regroupe plusieurs pisciculteurs, élève des truites dans des bassins situés au bord de la Canche et de l’Authie puis elles sont transférées dans des bassins au pied des terrils de la commune. L’entreprise en assure la transformation. En 2021, 1 800 tonnes ont été transformées[48].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La commune compte deux monuments répertoriés à l’inventaire des monuments historiques[49] et 140 lieux et trois monuments et lieux répertoriés à l’inventaire général du patrimoine culturel[50]. En revanche, elle ne compte aucun objet répertorié à l’inventaire des monuments historiques[51] ou à l’inventaire général du patrimoine culturel[52],[53].

  • L’ancien site minier de la fosse 11-19 de la Compagnie des mines de Lens : sont classés en totalité depuis le 21 décembre 2009 : la tour et le bâtiment d’extraction du puits no 19 avec l’ensemble de son dispositif technique ; le chevalement ettle bâtiment d’extraction du puits no 11 avec l’ensemble de son dispositif technique ; enfin le bâtiment des machines du puits no 11 avec l’ensemble de son dispositif technique[54]. Le chevalet métallique date de 1923 et la tour moderne en béton d’une hauteur de 66 m a fonctionné de 1960 à 1986. Jusqu’en 1986, le charbon a été extrait de ce site. Aujourd’hui préservé et transformé en Écopôle, il accueille nombre d’activités culturelles, économiques et environnementales (le CERDD, le CPIE de la Chaîne des Terrils, le cd2e, Culture commune, la jardinerie Delbard…) qui en font le symbole d’un nouveau développement appelé développement durable.
  • L’ancien bâtiment de la salle des pendus et des bains-douches de la fosse no 12 de la compagnie des mines de Lens, inscrit en totalité depuis le 9 octobre 2009[55].
  • La mine de houille dite « Fosse Ernest Cuvelette »[56].
  • La Brasserie Hay[57].

Les cimetières militaires de la Première Guerre mondiale de troupes britanniques et apparentées:

L’église présente la particularité d’avoir un toit recouvert de 200 m2 de panneaux solaires photovoltaïques qui produit 32 000 kWh par an[58].

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Le musée Alexandre-Villedieu présente des objets d’archéologie militaire provenant de la bataille de Loos du .

Culture commune, scène nationale du bassin minier du Pas-de-Calais est située au niveau de l’ancienne fosse n° 11 – 19 des mines de Lens.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Loos-en-GohelleBlason

Écartelé :
au 1) de sinople au lion d’or lampassée de gueules,
au 2) d’argent au phénix de sable sur son immortalité de gueules,
au 3) d’argent aux deux pics de sable passés en sautoir, à la lampe de mineur du même allumée de gueules brochant sur le tout,
au 4) de sinople aux trois gerbes de blé d’or.

Détails

Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Philémon Campagne (curé de paroisse de Loos-en-Gohelle), L’Année tragique – Loos en Gohelle sous l’occupation allemande, consultable à la bibliothèque municipale de Saint-Omer ou aux archives diocésaines d’Arras (fonds abbé Campagne 4Z 136/11)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d’aire d’attraction des villes a remplacé, en , celle d’aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l’Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

Références[modifier | modifier le code]

Site de l’Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Commune urbaine – définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Unité urbaine 2020 de Douai-Lens », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
  5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l’Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  7. « Liste des communes composant l’aire d’attraction de Lens – Liévin », sur le site de l’Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l’Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  9. « CORINE Land Cover (CLC) – Répartition des superficies en 15 postes d’occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  10. IGN, « Évolution de l’occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l’évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l’écran.
  11. a et b Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du Pas-de-Calais, Paris, 1907, p. 231 (lire en ligne sur DicoTopo) [1]
  12. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 411b
  13. a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations non-romanes ; formations dialectales, vol. 2, Droz, (lire en ligne), p. 1028, n° 18523.
  14. a et b Maurits Gysseling, Toponymisch Woordenboek van België, Nederland, Luxemburg, Noord-Frankrijk en West-Duitsland (vóór 1226), (lire en ligne), p. 634ab.
  15. Luc Bronner, « Emilienne Moreau, la « Jeanne d’Arc » du Pas-de-Calais, héroïne de 14-18 puis de la Résistance », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne).
  16. Mém. Arras 1889, p. 165.
  17. Mém. Arras 1889, p. 167.
  18. Cent ans de vie dans la région, Tome II : 1914-1939, La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 37
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