Climatiseur mobile : pas cher – reduction – pas cher – Castorama — Wikipédia, l’encyclopédie libre

années 1960Modificateur

En 1961, Christian Dubois (1921-2005), entrepreneur français, ouvre un magasin de négoce d’outillage à Lille, d’une superficie de 250 m², appelé « Panneaux Centraux ».^[2].

En 1969, il inaugure son premier magasin-entrepôt à Englos, dans la banlieue ouest de Lille. Sur 5 000 m², ce point de vente comprend la quincaillerie, l’électricité, le bois, la droguerie, le papier peint et les matériaux : « Central Castor ». Un nom qui fait référence au surnom de « castors », donné à l’époque à ceux qui construisaient eux-mêmes leurs maisons^[3]. Prudent, l’entrepreneur achète un hangar pour développer son concept de magasin innovant, dans un marché où les clients devaient auparavant se tourner vers des professionnels pour s’approvisionner. Le succès sera quasi immédiat.

années 1970Modificateur

Moins d’un an plus tard, Christian Dubois doit changer le nom de sa marque à cause d’un concurrent : « Central Castor » devient alors « Castorama ».

Un deuxième magasin est ouvert en 1972, puis un troisième en 1973. En 1975, Castorama s’installe à Plaisir (Yvelines), hors de la région d’origine. C’est alors une période faste pour la marque qui lance en 1977 le fameux slogan « Chez Casto, il y a tout ce qu’il faut ! »^[4]une formule lancée par Lucky Blondo, puis reprise deux ans plus tard par Pierre Perret^[5].

années 1990Modificateur

Dès 1989, Castorama regarde au-delà de ses frontières et fait ses premiers pas en Italie. L’Allemagne suit avec le rachat des magasins Briker (1992), la Belgique (1994), la Pologne (1996), puis le Brésil l’année suivante.^[6].

Toujours dans les années 1990, Castorama s’oriente vers de nouvelles formes de vente, notamment les magasins-entrepôts. En octobre 1993, Castorama se lance également sur le marché du discount et lance à Reims une nouvelle enseigne, Brico-Dépôt^[7]. Parallèlement, Castorama lance des « castostages », des formations de quelques heures qui permettent à tout néophyte de s’initier, de se lancer dans des projets d’aménagement ou de rénovation.^[8].

En 1998, Castorama s’associe au magasin de bricolage B&Q au Royaume-Uni. Le groupe britannique Kingfisher devient alors actionnaire de Castorama^[9]. En parallèle, Castorama lance son site marchand www.castorama.fr ^[10].

années 2000Modificateur

En 2002, Kingfisher devient l’actionnaire majoritaire de Castorama, ce qui le propulse au rang de leader européen et de troisième groupe mondial dans le secteur de l’aménagement de l’habitat.^[11].

En 2003, Castorama se retire de Belgique en fermant son unique magasin^[12].

En 2008, Leroy Merlin rachète Castorama Italie à Kingfisher. Ce dernier veut se débarrasser de ses magasins italiens et signe un accord de cession avec Leroy Merlin. Le montant du rachat est de 615 millions d’euros.

Le slogan de Castorama a changé en 2010 en « C’est castoche ! « . En parallèle, Castorama lance également de nombreux outils pour permettre à chacun d’apprendre : 300 tutoriels vidéos, un livre « Get Started » détaillant les projets étape par étape, des espaces de test en magasin et l’entraide « Troc Hours »^[13].

années 2010Modificateur

En 2014, Castorama change de logo, avec un trait d’union censé « symboliser le lien de la marque avec les clients et leurs projets »^[14].^{[pertinence contestée]}

En 2015, avec les autres marques Kingfisher, Castorama a lancé le plan « One Kingfisher » dont l’ambition est de créer des « Bonnes maisons » et de rendre l’amélioration de l’habitat accessible à tous.^[15].

En novembre 2017, Véronique Laury, alors PDG du groupe Kingfisher, annonçait le regroupement à Cracovie en Pologne des activités de comptabilité et de contrôle de gestion.^[16]. C’est doublement polémique puisque de fausses informations circulent parallèlement dans certains médias, annonçant que les salariés français qui perdent leur emploi sont invités à former des salariés polonais.^[17].

En février 2018, 321 suppressions de postes ont été annoncées^[18].

Le 20 mars 2019, la direction a indiqué que neuf magasins Castorama fermeront en 2019 ou 2020. Ces fermetures concerneront 698 salariés qui devraient donc perdre leur emploi.^[19]. Le groupe Kingfisher justifie ces fermetures par une perte de 13% de son bénéfice imposable en 2018. Le chiffre d’affaires du groupe a chuté de 3,7% en France en 2018 pour atteindre 4,272 milliards de livres sterling.^[20].

années 2020Modificateur

En mai 2020, Castorama et Brico Dépôt obtiennent un prêt garanti par l’État de 600 millions d’euros (global)^[21].

Le 2 novembre 2020, le groupe Kingfisher a annoncé être devenu l’actionnaire majoritaire de la start-up française NeedHelp grâce à un investissement de 10 millions d’euros. Le groupe détient désormais 80% du capital de NeedHelp. Cette start-up met en relation des clients avec des artisans ou des particuliers pour réaliser leurs travaux (source)^[22].

Castorama et NeedHelp avaient déjà un partenariat auparavant, qui s’est renforcé suite à cet investissement. La société Castorama réaffirme sa volonté de transition numérique accélérée par le Covid-19^[23].

En octobre 2020, Maxidom (ou Maksidom) a acquis les hypermarchés Castorama en Russie auprès de Kingfisher.^[24] Le nouveau nom de la marque russe est « Kastorama RUS LLC »^[25] (indépendant de l’historique Castorma du groupe Kingfisher qui n’est plus présent en Russie).

En juin 2020, Kingfisher présente son nouveau plan stratégique : « Powered by Kingfisher ». Son objectif principal est de répondre à la multiplicité des besoins clients à travers ses différentes enseignes (Castorama, Brico Dépôt, Screwfix, Tradepoint, Koçtas), de développer des gammes de produits à marque propre, de digitaliser les magasins et d’améliorer l’offre omnicanal^[26].

Elle se traduit notamment en France par l’ouverture de Casto Solférino, à Lille, qui se positionne comme une enseigne locale et propose un service de click and collect.^[27].

En février 2022, Castorama a ouvert une boutique en ligne de produits reconditionnés avec Back Market^[28].