Fenetre : promotion – comparateur – conseil – Prix — Wikipédia

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  • Fenêtre PVC 135x120 cm ou sur mesure, aluplast ideal 4000, blanc, 1350x1200 mm, fenêtre fixe, 1 vantail
    Fenêtre PVC 135x120 cm - Le produit parfait pour un tarif économique - Modèles disponibles en nombreuses couleurs - Double ou triple vitrage - Vantail fixe, battant, pivotant ou oscillo-battant.
  • Fenêtre PVC 120x140 cm ou sur mesure, aluplast ideal 4000, blanc, 1200x1400 mm fenêtre fixe, 1 vantail, double vitrage
    Fenêtre 120x140 cm - Excellentes performances au prix exceptionnel - Fenêtre PVC, bois, PVC-alu, bois-alu - Ouverture variable - Isolation thermique de pointe.
  • Fenêtre PVC 40x60 cm ou sur mesure, aluplast ideal 4000, fenêtre fixe, 1 vantail, double vitrage, fenêtre horizontale
    La fenêtre PVC 40x60 cm est parfaite pour les petits espaces nécessitant une touche de lumière naturelle. Compacte, elle offre une isolation thermique efficace grâce à son double vitrage Ug 1,1. Avec le profilé IDEAL 4000, elle assure robustesse et performance. Disponible en blanc, ce modèle à vantail fixe s’intègre harmonieusement dans divers espaces et peut être personnalisé selon vos besoins.
  • Fenêtre PVC 115x100 cm ou sur mesure, aluplast ideal 4000, blanc, 1150x1000 mm fenêtre fixe, 1 vantail, double vitrage
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  • Fenêtre PVC 105x120 cm ou sur mesure, aluplast ideal 4000, blanc, 1050 x 1200 mm fenêtre fixe, 1 vantail, double vitrage
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  • Fenêtre PVC 100x45 cm ou sur mesure, aluplast ideal 4000, blanc, 1000 x 450 mm fenêtre fixe, 1 vantail, double vitrage
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  • Fenêtre PVC 140x140 cm ou sur mesure, aluplast ideal 4000, fenêtre fixe, 1 vantail, double vitrage, fenêtre horizontale
    Fenêtre PVC 140x140 cm - Une menuiserie économique à grand effet - Profilé blanc ou avec décor - Double ou triple vitrage performant - Volet roulant intégré ou extérieur en option.
  • Fenêtre PVC gris, gris argent similaire RAL 7001, profilé en PVC aluplast, 1 vantail vitrage fixe, 510 x 510 mm, configuration personnalisée
    Cette fenêtre en PVC gris avec un profilé Aluplast IDEAL 4000 est idéale pour les maisons modernes et les bureaux grâce à son esthétique élégante et ses excellentes propriétés isolantes. Son coloris gris argent similaire au RAL 7001 et son vitrage fixe à 1 vantail en font un choix raffiné et pratique.
  • Fenêtre PVC 120x60 cm ou sur mesure, aluplast ideal 4000, fenêtre fixe, 1 vantail, double vitrage, fenêtre horizontale
    Fenêtre PVC 120x60 cm - Menuiseries extérieures selon vos besoins - Avec double ou triple vitrage - Isolation thermique performante - Grande gamme de modèles.
  • Fenêtre PVC avec croisillons blanc, aluplast IDEAL 4000, 1 vantail, vitrage fixe, 600x900 mm, configuration personnalisée
    La fenêtre en PVC avec croisillons blancs offre une isolation thermique optimale grâce à son profilé aluplast IDEAL 4000 à 5 chambres et ses deux joints d’étanchéité. Ses dimensions compactes de 600 x 900 mm et son design classique en font un choix idéal aussi bien pour les constructions modernes que traditionnelles. Entièrement configurable selon vos besoins.
  • Fenêtre PVC 50x50 cm ou sur mesure, aluplast ideal 4000, fenêtre fixe, 1 vantail, double vitrage, fenêtre horizontale
    Fenêtre PVC 50x50 cm offrant une très bonne isolation thermique et une pose simple. Ce modèle à vantail fixe garantit des performances élevées grâce à son double vitrage Ug 1,1 selon NF EN 673. Disponible sur mesure pour répondre à vos exigences.
  • Fenêtre PVC 60x90 cm ou sur mesure, aluplast ideal 4000, blanc, 600 x 900 mm fenêtre fixe, 1 vantail, double vitrage
    La fenêtre PVC 60x90 cm, dotée d'un vantail fixe, offre une excellente isolation thermique et acoustique grâce à son double vitrage Ug 1,1 selon NF EN 673. Avec son profilé IDEAL 4000 et son coloris blanc, elle s'adapte parfaitement à divers styles de décoration, alliant modernité et performance. Personnalisable selon vos préférences.
  • Fenêtre PVC 50x60 cm ou sur mesure, aluplast ideal 4000, blanc, 500x600 mm, fenêtre fixe, 1 vantail
    La fenêtre PVC 50x60 cm convient aux espaces nécessitant une ouverture compacte avec une bonne isolation thermique grâce à son double vitrage Ug 1,1. Le profilé IDEAL 4000 assure durabilité et performance. Disponible en blanc, ce modèle à vantail fixe s'intègre bien dans divers environnements. Personnalisation possible selon vos préférences.
  • Fenêtre pvc noyer, imitation bois, aluplast IDEAL 4000, 1 vantail, vitrage fixe, 510x510 mm, configuration personnalisée
    La fenêtre en PVC allie l’aspect chaleureux de l’imitation bois à la robustesse du PVC. Avec ses dimensions de 510 x 510 mm, elle arbore une finition noyer élégante, apportant une touche classique à votre espace. Idéale pour vos projets de rénovation, elle combine esthétique et durabilité.
  • Fenêtre PVC 100x125 cm ou sur mesure, aluplast ideal 4000, blanc, 1000 x 1250 mm fenêtre fixe, 1 vantail, double vitrage
    Fenêtre 100x125 cm - Fenêtre en PVC, bois, PVC-alu ou bois-alu - Haute isolation phonique - Volet roulant intégré ou extérieur - Coefficients thermiques très bas.
  • Fenêtre PVC 60x40 cm ou sur mesure, aluplast IDEAL 4000, blanc, 600 x 400 mm, 1 vantail, double vitrage
    Mesurant 60x40 cm, cette fenêtre est parfaite pour les espaces restreints comme les caves, permettant de maximiser la lumière naturelle. Ce modèle à vantail fixe assure une isolation thermique efficace grâce à son double vitrage Ug 1,1 selon NF EN 673. Produit personnalisable sur mesure.
  • Fenêtre PVC 40x40 cm ou sur mesure, aluplast IDEAL 4000, blanc, 400 x 400 mm, 1 vantail, double vitrage
    Profil IDEAL 4000; Valeur Uw menuiserie de 1,3 W/m²K; Couleur blanche; double vitrage; oscillo-battant. Des triples vitrages de sécurité à isolation thermique et phonique sont en option. Aucun jaunissement en garantie, une conception individuelle en couleur. Toutes les fenêtres sont fabriquées en Allemagne. Fenêtre PVC prix: Nos fenêtres PVC sur mesure poviennent toutes du fabricant Aluplast, l'un des fabricants des profilés les plus renommés. Tous nos systèmes de profilés de fenêtre PVC sur mesure sont dotés du marquage CE et portent le label RAL.
  • Fenêtre PVC 90x120 cm ou sur mesure, aluplast ideal 4000, blanc, 900x1200 mm, fenêtre fixe, 1 vantail
    La fenêtre PVC 90x120 cm maximise la lumière tout en offrant une excellente isolation thermique avec son double vitrage Ug 1,1. Ses grandes dimensions assurent une luminosité optimale et une performance énergétique élevée grâce au profilé IDEAL 4000. Disponible en blanc, ce modèle à vantail fixe s’intègre harmonieusement dans divers espaces et peut être personnalisé selon vos besoins.
  • Fenêtre PVC 60x75 cm ou sur mesure, aluplast ideal 4000, blanc, 600x750 mm, fenêtre fixe, 1 vantail
    La fenêtre PVC 60x75 cm est parfaite pour les espaces nécessitant une ouverture compacte tout en offrant une excellente isolation thermique avec son double vitrage Ug 1,1. Son profilé IDEAL 4000 garantit durabilité et performance. Disponible en blanc, ce modèle à vantail fixe allie praticité et esthétique, avec une personnalisation possible selon vos préférences.
  • Fenêtre pvc gris anthracite RAL 7016, profilé en PVC aluplast, 1 vantail vitrage fixe, 510 x 510 mm, configuration personnalisée
    Cette fenêtre en PVC gris anthracite avec un vitrage fixe à 1 vantail est la solution idéale pour ceux qui recherchent à la fois esthétique moderne et fonctionnalité robuste. La couleur gris anthracite RAL 7016 offre une allure contemporaine, tandis que le PVC garantit une durabilité et une isolation optimales.
  • Fenêtre PVC 80x60 cm ou sur mesure, aluplast ideal 4000, fenêtre fixe, 1 vantail, double vitrage, fenêtre horizontale
    La fenêtre PVC 80x60 cm, équipée d'un vantail fixe, offre une solution pratique et élégante pour apporter une luminosité modérée à vos espaces. Son double vitrage Ug 1,1 selon NF EN 673 assure une excellente isolation thermique tout en intégrant harmonieusement le blanc classique dans votre décor. Ce modèle peut être personnalisé pour répondre précisément à vos besoins.
  • Fenêtre PVC 1 vantail, aluplast IDEAL 4000, blanc, 510 x 510 mm, configurer individuellement
    Cette fenêtre PVC à un vantail est conçue pour allier simplicité et performance avec ses dimensions de 510 x 510 mm. Équipée d'un vitrage double ayant un Ug de 1,1, elle offre une bonne isolation thermique. Le profilé IDEAL 4000 avec 5 chambres et 2 joints assure une efficacité énergétique optimale. Le système aluplast et la finition blanche garantissent durabilité et esthétique. Ce modèle fixe ne peut pas être ouvert, mais il est entièrement personnalisable selon vos besoins.
  • Fenêtre PVC 50x120 cm ou sur mesure, aluplast IDEAL 4000, blanc, 500 x 1200 mm, 1 vantail, double vitrage
    Fenêtre PVC 50x120 cm au design svelte, parfaite pour le salon, la salle de bain ou la salle à manger. Ce modèle à un vantail avec vitrage fixe assure une isolation thermique efficace grâce à son double vitrage Ug 1,1 selon NF EN 673. Fenêtre personnalisable pour s'adapter à toutes les exigences.

Le prix, exprimé en un montant de référence (en général monétaire), est la traduction de la compensation qu’un opérateur est disposé à remettre à un autre en contrepartie de la cession d’un bien ou un service. Le prix mesure la valeur vénale d’une transaction et en constitue l’un des éléments essentiels.

Le mécanisme de formation des prix est un des concepts centraux de la microéconomie, spécialement dans le cadre de l’analyse de l’économie de marché, où les prix jouent un rôle primordial dans la recherche et la définition d’un prix dit « d’équilibre » (alors qu’ils jouent un rôle plus mineur dans une économie administrée).

Les niveaux de prix possibles sont en nombre potentiellement infini, selon les acteurs économiques, selon leurs estimations de la valeur de la chose pour eux-mêmes et pour les autres (spéculation). Si une transaction se réalise effectivement, le prix traduit le compromis entre les estimations de l’acheteur et celles du vendeur (reflet de l’offre et la demande).

Le mécanisme de détermination des prix peut être affecté par d’autres facteurs :

  • éventuelles imperfections régnant sur le marché (monopole, oligopole, pénurie, marché noir, etc.),
  • contraintes légales lorsqu’il en existe (les prix n’étant pas toujours libres : « prix imposés » ou « administrés »),
  • considérations techniques, telles que la méthode de mise en marché (commerce national et international, commerce de gros, commerce de détail, enchères, etc.) ou les contraintes que cela implique (délais de transmission des offres, définitions des priorités entre offres, …).

Selon l’objet concerné, le périmètre et la méthode de détermination du prix varie. On rencontre ainsi différentes sortes de prix :

  • le prix d’achat.
  • le prix de vente, qui indique le prix auquel un commerçant déclare être disposé à céder la chose et qui ne doit pas être inférieur au coût de revient (interdiction légale de la vente à perte) ;
  • le prix de revient, censé refléter l’ensemble des dépenses liées aux intrants et à la fabrication d’un produit ou d’un service ; Le prix de revient ou coût de revient est égal au coût de production majoré des frais de transport ;
  • le prix d’acceptabilité ou prix psychologique, qui définit le prix qu’une grande partie de la clientèle trouve justifié pour l’acquisition d’un bien ou d’un service ;
  • le prix de cession, qui indique le prix auquel est facturée une cession entre deux services d’une même entreprise ou entre deux filiales d’un même groupe. En matière de comptabilité des entreprises, les prix de cession concernent les biens immobiliers (qui ont une longue durée de vie à l’instar des constructions ou des terrains non bâtis) par opposition aux prix de vente qui concernent, eux, les produits courants c’est-à-dire ceux qui sont relatifs à l’activité normale de l’entreprise.
  • Raymond Barre distingue plusieurs types de prix en fonction du degré de liberté du marché (prix libres, prix administrés), du stade d’élaboration du produit (prix du gros ou de détail) ou encore de la nature des produits vendus (prix des produits agricoles, industriels ou des services)[1]

L’importance du système de prix libres a été mise en avant et débattue en particulier dans les années 1920-1930.

Une vive controverse sur la question du calcul économique oppose les économistes de l’école autrichienne d’économie, Ludwig von Mises puis, ultérieurement Friedrich Hayek, aux tenants du socialisme de marché, Oskar Lange au premier chef. Pour Ludwig von Mises, le système de prix libres est le seul moyen de coordination des actions des millions d’individus qui composent l’économie d’un pays. Friedrich Hayek relaie cette idée et insiste pour sa part sur le rôle des prix comme vecteur de transmission de l’information disponible aux individus[2].

L’économiste Milton Friedman résume cela en écrivant que le système de prix libres remplit trois fonctions[3] :

  1. transmission de l’information sur l’offre et la demande ;.
  2. incitation pour les producteurs à s’orienter vers les secteurs aux prix élevés et, partant, à permettre un retour à l’équilibre ;
  3. répartition des revenus.

Dans une économie planifiée, les prix n’ont pas la même importance. L’appareil productif peut s’en passer : au lieu de chercher à maximiser la valeur ajoutée de sa production comme il le ferait dans une économie de marché, un producteur peut se voir attribuer un quota de matières premières et un objectif de production ; les prix sont fixés par les pouvoirs publics à un niveau considéré comme « souhaitable », mais ils ne sont pas directement connectés aux décisions d’allocations des matières premières ou d’objectif de production, qui sont fixés par ailleurs. Il peut en résulter une pénurie (file d’attente et marché noir) ou un rationnement, si le prix est inférieur à l’utilité pour les consommateurs, ou des excès de production dans le cas contraire.

En outre, certaines situations (par exemple, la guerre) incitent les autorités à recourir au contrôle des prix (ou du moins du prix de certains produits jugés nécessaires), ou à influer sur l’offre (protectionnisme, subvention…) et la demande.

En réalité, la liberté totale des prix est rarement constatée, même dans les économies réputées les plus libérales, notamment à cause de l’impact de la fiscalité, de lois anti-dumping, des subventions, des engagements pris dans le cadre de contrats pluri-annuels, etc.

Sur un marché libre le prix reflète l’équilibre entre l’offre et la demande. Mais les auteurs classiques (Adam Smith, David Ricardo, John Stuart Mill, …) et Karl Marx considèrent qu’il est soumis plus aux influences de l’offre (coût exprimé par une certaine quantité de travail) que de la demande[4]. Pour Karl Marx l’équilibre tend à se fixer autour de la valeur du travail incorporé[5]. Ricardo estime également que le « prix réel » correspond à la quantité de travail incorporé mais constate que le « prix courant » est fonction de l’offre et de la demande. Le prix courant aurait tendance à se rapprocher du prix naturel[6]. Selon Adam Smith le prix se dissocie de la « valeur réelle » car il tient compte de la valeur de la monnaie qui, elle, est variable[7]. À partir de la fin du dix-neuvième siècle, les auteurs marginalistes (Léon Walras, Stanley Jevons, …) estiment que le prix ou « la valeur d’échange » ne dépend pas de l’offre mais de la demande et donc de l’utilité exprimée par le consommateur[4]. Malgré les influences de la demande sur la détermination du prix du marché admises par les marginalistes, Alfred Marshall considère que, de toute façon, on ne peut pas se passer du concours des deux (i.e l’offre et la demande) pour la fixation du prix[8]. André Orléan estime que la fixation d’un prix peut s’établir par mimétisme et non en fonction du travail incorporé (côté offre)[4] ou de l’utilité (côté demande)[4],[9]. Pour Jacques Perrin, les institutions jouent ou doivent jouer un rôle dans la constitution des prix en prenant en compte l’utilité sociale[10]. Le prix n’est pas donc déterminé par l’unique confrontation de l’offre et de la demande qui sont exprimées par des agents économiques « rationnels »[4]. Elles subissent d’autres influences (psychologiques, sociologiques et institutionnelles)[4]. Par ailleurs, l’offre et la demande sont exprimées dans le temps. Ce dernier peut avoir une influence capitale dans les décisions des producteurs et des acheteurs[11]. Avant de produire, de vendre ou d’acheter, ils procèdent notamment à des études futures du marché pour exploiter les opportunités avantageuses et éviter les menaces sources de risques majeurs[11].

Les libéraux, en faisant appel au concept du consommateur-roi de Paul A. Samuelson, considèrent que les consommateurs, par leur pouvoir d’augmenter ou de baisser librement la demande exprimée sur le marché des biens de consommation, déterminent les prix et donnent le signal aux entreprises d’augmenter ou de baisser l’offre conséquente[12]. Par conséquent, toute chose étant égale par ailleurs, les entreprises vont augmenter ou diminuer les demandes portant sur les marchés du travail, des biens de production et des capitaux déterminant ainsi les taux de salaire, d’intérêt et les prix sur le marché des biens de production[12]. Cependant, John K. Galbraith a montré, dans les années 1960, que le fonctionnement réel de l’économie contemporaine ne correspond pas à ce schéma théorique[13]. Les entreprises, en agissant sur le marché des biens de consommation (études des besoins du consommateur, étude de la concurrence, promotion des ventes) conditionnement la demande du consommateur aussi bien sur ce marché que sur ceux des biens de production, du travail et des capitaux et le privent de toute initiative. De plus, la liberté du consommateur est contrariée par la dépenses budgétaires de l’État visant à accroître les investissements publics pour augmenter la croissance économique. Cette nouvelle stratégie des entreprises est appelée par John K. Galbraith la  » filière inversée « [14].

L’évolution des prix n’est pas l’inflation (l’augmentation du niveau général des prix), qui ne mesure le prix que par de la monnaie, alors que l’évolution des prix en général dépend du fonctionnement de l’économie, qui modifie le prix relatif des biens (i.e le prix d’un bien exprimé par d’autres biens)[8]. Cependant la mesure du prix de la monnaie ne peut être fait qu’indirectement, par mesure du prix d’un panier représentatif de biens : si le prix de ce panier augmente, c’est que la valeur (relative) de la monnaie diminue, et inversement.

Il existe différents indices de prix pour différentes classes de biens et pour différents usages :

  • les prix à la consommation sont mesurés par l’Indice des prix à la consommation (IPC ou, en anglais, CPI) ;
  • les prix à la production sont mesurés séparément, et correspondent aux Coûts de production ;
  • l’indice du coût de la construction ou l’indice de référence des loyers mesurent l’évolution du prix du logement ;
  • etc.

Pour un bien, on parle de « prix nominal » lorsque l’on fait référence au prix exprimé dans une monnaie donnée. On parle de « prix réel » lorsque l’on extrait du prix nominal la part due à l’évolution de la valeur de la monnaie, c’est-à-dire l’inflation.

Les prix définissent une distance dans l’espace des commodités préservant la valeur des échanges[15].
Soit A et B, Alphonse et Brigitte, deux agents économiques qui possèdent chacun les vecteurs commodités a et b, par exemple et avec l’ordre (voiture,table,chaises,machine à laver,monnaie), et p le vecteur des prix, la distance comparant la richesse des deux agents est définie par

Cette pseudo-distance[16] définit une relation d’équivalence dans l’espace des commodités qui préserve les écarts de richesse lors d’un échange. Par exemple si d(A,B) est de 100 et A et B échangent une même valeur de commodités d(a’,b’)= 0, i.e. A donne a’ à B et B donne b’ à A, après l’échange d(A,B) est toujours égale à 100. Cette préservation de la valeur ne serait pas vérifiée si d était une autre distance.

  1. Raymond Barre, économie politique, tome 1, Paris, Presses Universitaires de France, 723 p., p. 519
  2. F. A. Hayek, « The Use of Knowledge in Society », The American Economic Review,‎
  3. Milton Friedman et Rose Friedman (trad. Guy Casaril), La Liberté du choix, Paris, Belfond, , p. 26-38
  4. a b c d e et f Raymond Barre, Économie politique, tome 1, Paris, Presses universitaires de France, 723 p., p. 521 et 522
  5. Perrin, p. 132
  6. Perrin, p. 130
  7. Perrin, p. 146
  8. a et b Raymond Barre, économie politique, tome 1, Paris, Presses Universitaires de France, 723 p.
  9. Orléan, p. 78
  10. Perrin, p. 159
  11. a et b Raymond Barre, Économie politique, tome 1, Paris, Presses universitaires de France, 723 p., p. 523
  12. a et b Jean-Marie Albertini, Les rouages de l’économie nationale, Paris, Les Éditions Ouvrières, , 317 p. (ISBN 2-7082-0663-X), p. 252, 253
  13. Jean-Marie Albertini, …, p. 254
  14. Jean-Marie Albertini, …, p. 255
  15. Section 11.5.1 W. Paul Cockshott, Allin F. Cottrell, Gregory J. Michaelson, Ian P. Wright and Victor M. Yakovenko, Classical Econophysics, Routledge, 2009
  16. pseudo-distance car d(A,B)=0 n’implique pas A=B (voir distance (mathématiques))

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]